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Les mouettes - (Jules Lemaître 1853-1914)
Par les couchants sereins et calmes, les mouettes
Vont mêlant sur la mer leur vol entrecroisé,
Tels des gris souvenirs pleines de douceurs secrètes
Voltigeant dans un coeur souffrant, mais apaisé.
L'une, dans les clartés rouges et violettes,
D'un coucher de soleil, fend le ciel embrasé,
Une autre comme un trait, plonge dans les eaux muettes
Ou se suspend au flot lentement balancé.
Nul oiseau vagabond n'a de plus longues ailes
De plus libres destins, ni d'amours plus fidèles
Pour le pays des flots noirs, cuivrés, bleus ou verts
Et j'aime leurs ébats, car les mouettes grises
Que berce la marée et qu'enivrent les brises
Sont les grands papillons qui butinent les mers.Balade hivernale disons plutôt printanière avant l' heure aux abords du lac.
Les habitués sont bien présents, les uns évoluent au fil de l' eau paisiblement. les autres cachés à demi par les basses branches observent..
Tout est calme. mesdemoiselles les mouettes tiennent conseil sur le ponton.
Leurs cris courts et perçants emplissent soudain l' espace, agitation, envol... tout redevient calme.
Indifférents aux bruits alentour ces trois canetons observent, je suis à quelques pas... ils ne bougent pas une plume...
Je vous remercie de votre visite. A bientôt
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