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Par oceane64 le 2 Mai 2010 à 20:20
Le Mondarrain ou Arranomendi ( 749m ) est un mont du Pays Basque français au sud d' Espelette et au sud-ouest d' Itxassou dans la province du Labourd. Il est situé au Nord d' une crête articulée sur le Gorramendi, en passant par les crêtes de Bizkailuze et le Gorrospil.
Départ du parking du col de Légarré (349m) au pied de l' Atharri
L' ascension est facile, et le chemin s' élève doucement, Ricky furète et ouvre la route..
Ce chemin nous conduit au col d' Amezketa (476m), joli bois de conifères sur la gauche
Derrière nous, face au Mondarrain, se dresse la colline de l' Ezcondray
Sur les pentes , un beau troupeau de pottoks, petits chevaux sauvages
Zone de pâturages, et cabanes en pierres sèches, petits abris, bien utiles pour les randonneurs en cas d'orage. Nous faisons une pause pour se restaurer avant la montée sur le sommet.
Le temps est dégagé, et le panorama sur la chaine des Pyrénées est grandiose.
Le Mondarrain et sa coiffe, dissimulent un amas rocheux, vestiges d' anciennes fortifications
Nous voici dans le sous-bois, au milieu d' arbres centenaires
Le front rocheux du Mondarrain constitué d'une roche gréseuse lui vaut une bonne réputation auprès des varappeurs de la région
rochers à escalader..
De belles touffes de bruyère à flanc de rochers, pour le plus bel effet
J' ai un peu mal aux jambes, la montée est rude. Qu' y a-t-il dans le creux de la roche ?? Un petit lézard ??
C'est reparti pour le dernière montée avant le sommet, le paysage est sublime sur l' Harzamendy (Itxassou)
On distingue , un radar des télécommunications
Et là, une vue exceptionnelle sur les sommets enneigés de la chaîne pyrénéenne
On souffle un peu avant d' entamer la descente, l'air est vif, on ne se lasse pas de ces panoramas à perte de vue
Cette randonnée date de mai 2009.
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Par oceane64 le 28 Mars 2010 à 15:18
Nous partons pour une jolie randonnée, Le mont Ursuya, massif montagneux de 678 m situé dans la province du Labourd, entre Hasparren et Macaye.
Nous sommes accueillis sur le parking de l' église de Macaye, par un joli Patou des Pyrénées, qui nous servira de guide tout au long de la montée.
le départ est un peu raide, ça met en jambes...
Une belle demeure de style basque avec, sur sa façade, un cadran solaire.
Un troupeau de brebis, allez quelques jolies photos
Celle-ci, fait bande à part,
Un petit bisou, trop, trop mignon, ça vaut bien un clap, merci
Nous laissons, cette portion de route et nous empruntons le sentier balisé, la voie est ouverte..
De beaux paysages de campagne, la montée est douce, tout est calme et reposant.
Quelques fermes, nichées aux creux des vallons
Au bout du chemin, une maison bien sympathique, deux bancs exposés plein soleil nous attendent. Tiens Ricky fait le tour du propriétaire...il a du prendre des raccourcis..
A flanc de collines, les pottocks broutent paisiblement, nullement dérangés par notre présence
De derrière la butte, on aperçoit le sommet arrondi et pelé de l' Ursuya, nous allons bifurquer à droite de la forêt et prendre la piste caillouteuse.
Au-dessus de nos têtes, de grands vols de grues ou d' oies sauvages, nous les entendons arriver de loin, avec leurs cris stridents, il en passe des milliers. Joli spectacle
Plus bas, la vallée est noyée sous la brume, quelques vautours tournoient autour de nous et nous offrent un beau ballet aérien
Patou, nous attend, on arrive, ça grimpe dur, et où est donc passé Ricky !!!
La pente se fait plus raide, mon amie traine, j' ai de l' avance, allez une pause, pour reprendre un peu de souffle
Premier plateau, avant la dernière montée,
Zones de paturages, la végétation se fait plus rare
Les hameaux paraissent minuscules, ( Urcuray, Bonloc)
les brebis paissent bien tranquillement
Dernier raidillon, et nous voici sur le plateau
Tiens, Ricky est déjà là, il admire le paysage...
Le fameux cairn que l'on retrouve sur presque tous les sommets de la montagne basque, tradition....j 'ajoute ma petite pierre à l' édifice.
Un peu à l'écart et à droite du monticule, voici la borne du sommet
Le vent glacial balaye le plateau d' Est en Ouest, nous entamons la descente par un versant plus abrité
A mi-pente, nous apercevons, un beau ruban, les brebis regagnent la ferme. jolie guirlande
Nous sommes observés.......Tu as de belles cornes..
Vous êtes très belles, mais je préfère passer au large...je suis pas très rassurée de les voir de si près...Curieuses...et intriguées
La balade se termine, nous apercevons les premières maisons du village et le clocher de l' église.
C' était une superbe randonnée, le temps était magnifique pour une journée d' hiver.
(Randonnée de février 2009)
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Par oceane64 le 24 Mars 2010 à 13:55
" Errammun Martikoréna "
Irrintzina
Randonnée, à la Rhune ( 905m ) par le sentier vert, au départ de la gare de Saint-Ignace sur les hauteurs du village d' Ascain.
C' est l' automne, la saison touristique est finie, et le petit train à crémaillère remisé dans les ateliers, il est 14 heures, en route vers les sommets. Ricky, mon petit vendéen est bien sûr de l' expédition..
Le début du parcours est agréable, entre sous-bois et clairière, mais bien vite la montée devient plus raide
Nous continuons à grimper, par paliers successifs, avec des petites pauses, le temps est dégagé, ce qui nous permet d' avoir de superbes vues
Le village d' Ascain s' étale devant nous
Jolie bergerie en dalles de grès, Ricky n' est pas bien loin,
Belle vue sur le village d' Ascain, la Nivelle et la baie de Saint-Jean-de-Luz
La redoute napoléonnienneVestiges de la campagne des Pyrénées occidentales (1794) et des guerres de l' Empire, les redoutes construites par l' armée du Maréchal Soult sont nombreuses.
Cette ligne de défense fut submergée en 1813 par les troupes de Wellington. L' ouvrage le plus impotant est situé à 600m au Nord Est de la halte des trois-fontaines, elle est en forme d' étoiles à 6 pointes et construites en dalles de grès.
Nous coupons à travers les pâturages, pour rejoindre un peu plus à l' ouest, la voie du petit train.
Le parcours se corse, la pente se fait plus rude, le panneau nous indique sommet à 1 h 20,
De bien beaux bois de pins et de mélézes
C' est reparti, nous longeons la voie ferrée
Le pas est moins alerte, enfin le sommet n' est plus très loin
Le sommet,
Nous sommes entre France et Espagne, au loin la chaine des Pyrénées, la route descend vers le village de Vera
le centre de télécommunication et la " forêt d' antennes "
Le monument érigé, en honneur de l' Impératrice Eugénie, qui aimait beaucoup venir se promener sur les sentiers de la Rhune.
pour la descente, nous empruntons la pente pierreuse, attention aux chevilles, je n' oublie pas de laisser une trace de mon passage, en ajoutant une pierre sur le cairn..
Belle lumière sur l' autre vallée,
A flanc de colline, le chemin tracé descend sur Olhette,
Nous prenons celui de droite qui longe la pinède, aux couleurs automnales
Nous traversons une zone humide, faite de pâturages, de champs de fougères et de marécages.
La lumière décline à l' horizon, et le ciel prend de superbes coloris pastels, que la montagne est belle!!
Nous laissons ce superbe pottok brouter tranquillement, sur les hauteurs, baignées encore d'un doux soleil, pour rejoindre notre point de départ. Nul doute, la nuit sera presque tombée, lorsque nous arriverons à la gare.
Voilà, une magnifique randonnée d' automne qui se termine...Fourbus mais heureux.
(Randonnée d' octobre 2009)<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<----<<<<<<<<<<<<<<<-----<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<
INCENDIE DE LA RHUNE
Le 28 février dernier, un écobuage sauvage, serait à l'origine de cet incendie qui a ravagé 115 hectares.
Dans la nuit, le feu était visible à plusieurs kilomètres à la ronde. Plus de 50 pompiers ont été mobilisés, impuissants face à des vents particulièrement violents, un front de flammes et une accessibilité très difficile pour les engins.
En cours de nuit, le vent faiblit et l' arrivée de la pluie, favorise le travail des sapeurs pompiers. Le sinistre sera maitrisé, sans faire de victimes.
La Rhune portera longtemps, les stigmates de cet incendie..
Documentation : Sud-Ouest
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Par oceane64 le 14 Mars 2010 à 00:42"Choeur d' hommes Hegoa"
"Ara nun diran"
(le poëte Iparraguire retrouve son pays basque, après plusieurs années d' exil,toute sa joie,et toute son émotion sont contenues dans ce poême qu' il a composé, et dans lequel il raconte sa patrie,)
En Hommage à JEAN FERRAT, qui nous a quitté,
" LA MONTAGNE "
Nous voici, à Bidarray, le très beau pont Noblia qui enjambe la Nive
Nous laissons la route qui mène au centre du village sur la gauche, et nous continuons vers la ferme " Basasagar" dite la ferme " aux cochons " Une meule de foins, leur sert d' abri. Original
Elle est désertée, par ses occupants, peut-être à notre retour, sera-t-elle occupée.
La route descend, jusqu' à la venta " Sumus ", aujourd'hui fermée
Devant nous les penas d' Ichusi, majestueuses, sous le soleil
Nous passons le petit ru, et nous commençons à monter sur la gauche pour prendre la piste
Le chemin s' élève doucement, le temps est splendide, et le panorama sublime
Petite zone de pâturages
Avant de bifurquer , sur la droite, nous nous arrêtons dans cette clairière,
A proximité, une source, est la bienvenue, l' eau est bien fraîche, on se désaltère avant de continuer la montée
Le sentier est un peu plus escarpé,
Une succession de corniches et de replis dans les falaises, vigilence car le chemin est assez encombré d' éboulis
Les petites grottes creusées, dans ces rochers, abritent une réserve importante de vautours fauves.
Ils ne sont pas très nombreux, à survoler le territoire,
Direction , la grotte du " Saint qui sue " avant de prendre le chemin de retour
Une rampe, nous guide pour escalader le sentier conduisant à la grotte
Côté Est, vers l'Iparla et le Baïgurra
Nous entamons la descente, vers la ferme "Achouria " et retour à la ferme des cochons
Et voilà, les pensionnaires qui ont réintégrés, leur abri,
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Par oceane64 le 3 Mars 2010 à 19:02" Pottoka "
Par le groupe " Alaiak "
Provenant, il y a un million d'années, d' Amérique du nord, passant par le pont naturel réunissant alors l' Alaska et la Sibérie, le cheval proche de celui de Trévalski s' établit d' abord en Asie puis emigre en Europe, alors qu'il disparait complètement en Amérique. Il s' installe dans les montagnes du Pays Basque et résiste au climat très perturbé des dernières glaciations de la fin du quaternaire.
Les découvertes préhistoriques faites dans les grottes de Sare, d' Oxocelhaya, d' Isturitz représentent des chevaux d' un type proche du pottok actuel.
Sa morphologie a évolué avec les conditions écologiques et historiques, mais personne ne conteste le fait que le pottok, après tant d' années accroché à nos montagnes, constitue une race primitive locale.
Les basques eurent la sagesse de ne pas décimer les troupeaux de petits chevaux, comme cela se passa dans beaucoup d' autres régions, au contraire ils l' exploitèrent avec d' autant plus de facilité que le pottok ne demandait aucun soin particulier.
Au 19 ème siècle, on l' utilisait dans les mines de la région, mais aussi dans celles du Nord et de l' Est de la France, car de petite taille, robuste et peu exigeant.
Il fait partie de la culture basque et fût très utilisé dans la contrebande entre la France et l' Espagne.
Peu à peu une sélection eut lieu, les poneys de robe sombre partaient dans les mines, alors que les pottoks de robe pie étaient vendus à des cirques ou à quelques riches propriétaires. Plus tard les " maquignons s' y intéressèrent.
Quelques foires annuelles aux pottoks ont lieu dans les Pyrénées Atlantiques : Hélette, Espelette et Garis.
La foire de Garris
(photos de foire Sud-ouest)
A l' age adulte, sa taille se limite à 1,32 m environ en montagne, et pour ceux élevés en plaine la taille avoisine les 1, 48 m
Le pottok de pure race a une robe essentiellement noire, bai ou alezan
La robe pie est acceptée et largement répandue mais elle ne correspond pas au pottok de type originel que l' on trouvait dans le Pays Basque autrefois, elle est le résultat des croisements.
Sur les versants de l' Hartzamendy
Aujourd' hui, un grand nombre de ces poneys vit à l' état semi-sauvage ; il est fréquent d' en rencontrer sur les contreforts des Pyrénées. Sa morphologie particulière lui permet de vivre dans le climat rude de la montagne. Grâce à son crin fourni et à ses longs poils, il peut rester toute l' année en altitude.
Sur les flancs de la Rhune
Au-dessus du lac de Choldocogagna, à Urrugne sur les pentes vers le col d' Ibardin
Ils vivent librement en horde d' une vingtaine de juments accompagnées de leur bel étalon sur les versants des massifs pyrénéens du Labourd et de Navarre.
Ici, sur les sentiers de randonnée de l' Oxhondo en Navarre
Intimidé, ?? non, il nous observe derrière un roncier
Au-dessus du massif du Baztan, entre Ainhoa et Itxassou
Si la physionomie externe du pottok, s' est adaptée, il en va de même pour les organes internes : son appareil digestif a su s' adapter aux conditions difficiles des hauteurs. Son alimentation peu énergétique est composée d' ajoncs, de ronces, de glands ou de châtaignes.
Ici, un beau troupeau, sur les hauteurs d' Itxassou, entre le mont Escondray et le Mondarrain.
Cela fait de lui un animal au rôle écologique, il débrousaille et nettoie les endroits les plus inaccessibles des montagnes du Pays basque.
Sur les pentes du Goramendi en Navarre, au milieu de la chaussée,
Jeune pottok
Tout les ans, dans le très pittoresque village d' Ascain a lieu la " Pastore Lore ". Les pottoks descendent les flancs de la Rhune, pour être réunis au coeur du village, dans une ambiance des plus festives, qui attire une grande foule
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Rendez-vous pris, pour une petite caresse, au détour d' un sentier ou d' une route de montagne,
A bientôt, pottoka..
Documentation
pottok.anptree.tr/b
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