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Par oceane64 le 28 Juillet 2012 à 09:30
Les tambours-majors basques
renaissent place Jacques Porte pour le premier concours " Makilari Txapelketa " dans le cadre du Karrikaldi des fêtes de Bayonne 2012.
Le makila ce n'est pas seulement le bâton de berger adapté à la marche, objet emblématique du Pays Basque, c'est aussi la canne du makilari, le tambour-major qui joue un rôle essentiel dans les Fêtes-Dieu du Pays Basque (Hélette, Iholdy, Mendionde, Itxassou, Louhossoa..)
C'est lui qui garde le rythme pour les musiciens, qui leur donne l' ordre de commencer ou d' arrêter. Le makila en hêtre ou en chataignier doit être fabriqué par des artisans possédant des tours à bois, nous confie Alain S.. Et il sait de quoi il parle, Alain, son parrain ancien makilari et son père capitaine à la fête Dieu de Louhossoa, lui ont donné très jeune le goût de cet instrument.
Devenu makilari comme son frère, il fonde l' association Euskal Makilariak qui regroupe les deux écoles (Itxassou et St Etienne de Baïgorry) et propose nombre de sorties et des concours ( un par an).
Démonstration avec le talentueux Alain et trois autres makilaris
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Par oceane64 le 27 Juillet 2012 à 12:29
Bayonne en fête.
Pendant 5 jours la ville est en fête. dans tous les coins de la ville, des animations, des bandas, de la musique, de la danse....
Entre Nive et Adour
Vers la cathédrale
La foule respecte la tradition, chemise blanche pantalon blanc, foulard rouge et ceinture rouge..Allez c' est parti..
Rue des Arceaux
Comme chaque année, le karilkaldi se déroule place Jacques Porte, à l' ombre des hauts murs de château vieux. Jeunes danseurs, choeurs basques, bertxularis se succèdent pour nous offrir un spectacle haut en couleurs.
19 heures, c' est l' heure
des mutxikots, moment tant attendu des danseurs. Cette année je ne participerai pas à la danse ( raison de santé) mais j' apprécie le spectacle.
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Par oceane64 le 22 Septembre 2011 à 13:00
RAMIRO ARRUE
Né en 1890 à Bilbao (Espagne), Ramiro Arrue était un peintre, illustrateur et céramiste qui a consacré toute son oeuvre au Pays Basque. Il est décédé à Saint-Jean-de-Luz en 1971.
A dix-neuf ans, Ramiro va à Paris pour suivre des cours à la Grande Chaumière, il cotoie alors le milieu de Montparnasse, dont quelques compatriotes, Durrio, Mogrovejo et le sculpteur Bourdelle. Il fréquente aussi Picasso, Modigliano et Jean Cocteau.
En 1922 avec P eyrin et le Commandant Boissel, il fonde le Musée Basque de Bayonne.
Travaux des champs
En 1925, il obtient une médaille d' or à l' exposition internationale des Arts décoratifs. Il expose un peu partout en France mais aussi, en Espagne et en Amérique du Sud,Mais il revient toujours au Pays Basque, à Saint-Jean-de-Luz où il s' installe en 1917. C'est là qu' il puise toute son inspiration ( paysages, portraits et scènes de la vie quotidienne)
Vie au port
Maisons traditionnelles
Scènes folkloriques
danseurs de fandango
Partie de pelote
Membre de l' association des artistes baques, il illlustre les grands auteurs ( Francis James, Pierre Loti, J peyré et J Poueigh.
Au village d' Arcangues, il réalise une immense fresque représentant le panorama du Pays.
Danseur folklorique
En 1943, arrété avec d' autres Basques espagnols, il sera incarcéré à la citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port. Après la guerre, il continua à peindre avec acharnement. Il s' éteint en 1971 dans une grande solitude et dans le dénuement le plus total.
Il demeurera le peintre le plus représentatif du Pays et de l' âme basque, avec son style figuratif, d' une grande ampleur au dessin sobre et aux harmonies de couleurs assourdies.
Scène champetre au pied de la Rhune
Vogue.......
On peut dire que chez tout Basque de part le monde, il y a un
" ARRUE "
Matin ensoleillé dans la vallée
documentations ; Wikipédia.fr
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Par oceane64 le 7 Octobre 2010 à 19:15
Ciboure
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Les grès de la poterie de Ciboure
Fondée en 1919 par Etienne Vilotte (1881/1957), Louis Benjamin Floutier et Lukas, la manufacture de poterie s'installe dans un ancien chai baleinier sur les rives de la Nivelle. La matière première, du grès blanc, provient essentiellement de carrières de la région.
Dirigée par E. Vilotte, la poterie développe une première production de formes classiques, dans un style néo-grec, découlant du courant art-déco et mises au point par Lukas.
Après le rachat par Rodolphe Fischer en 1945, la production s' oriente vers le style néo-basque. Les techniques évoluent, et le tournage est progressivement abandonné au profit du moulage et les décors et les formes sont typiquement régionales.
Assiette décorative de Le Corrone, représentant le berger et l' etxe( maison en basque)
Pour cette cruche,un couple de danseurs de fandango ( danse traditionnelle )
Basquaise remplissant sa cruche à la fontaine
Ici, un décor sportif représentant un pelotari et sa chistera.
Décor champêtre, pour cette femme en habit traditionnel, filant sa quenouille
Toujours dans des tons ocres, un paysage représentant un pont romain peut-être celui d' Ascain ou de Bidarray
Un très beau vase à large colerette au décor champêtre
Sur ce ferreta ( pot à lait),un bouvier menant son attelage recouvert des " mantes" (couvertures rayées servant à protéger les boeufs du soleil et de ses effets.)
Oubliées pendant quelques années, les créations de la poterie de Ciboure, retrouvent, aujourd' hui un certain engouement auprès des amateurs d' art et des collectionneurs.
Documentation :
Ouvrage " la poterie de Ciboure"
Edition Atlantica( beaux-arts 1998)
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