-
Le monastère de San Juan de la Pena, ou le monastère de Saint-Jean-de-la-Pena est situé à quelques kilomètres de la ville de Jaca en Espagne dans la province de Huesca.
Après une longue montée dans la sauvage sierra de la Pena, à 1200 m d' altitude, le monastère apparaît minuscule sous le surplomb impressionnant du rocher.
Le site est spectaculaire.
Symbole du maintien de la foi chrétienne dans les Pyrénées au temps de l'occupation musulmane, ce monastère a été choisi comme Panthéon par les rois et les nobles d' Aragon et de Navarre
Il fut fondé en l' an 920 dans ce site très reculé, par Galindo Aznarès II, Comte d' Aragon sur des lieux anciennement occupés par les ermites qui s' étaient retirés dans ce coin caché des Pyrénées.
Au moyen -âge, les pélerins en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle, y venaient pour vénérer le Saint Calice.
Le véritable trésor de cet édifice est sans nul doute son cloître du XIIème siècle. Ses chapiteaux d'une rare force d' expression, dont le sculpteur inconnu est surnommé " El maestro de Aguno " représentent les scènes de l' ancien et du nouveau testament.
Ici dans ce havre de paix, le silence devient notre meilleur compagnon
19 commentaires -
Magnifique visite
<<<<<<<<<
Balade en Aragon.
A la Sierra de San Juan de la Pena, la nature et le patrimoine humain sont en parfaite harmonie.
Le paysage préservé nous offre un panorama unique sur les crêtes des Pyrénées, et sur les vallées.
Le petit village de Santa Cruz de la Séros et l'église San Pacrasio ( 1020-1030 )
Un peu plus à l' écart, au pied des falaises rougeoyantes, le clocher de l' église Sainte-Marie ( XI ème siècle), ancien monastère de religieuses bénédictines.
La route étroite et sinueuse, traverse d' épaisses forêts de pins sylvestres et de mélèzes, ici une petite clairière
Devant nous s' élève de belles falaises de grès rouge, aux formes arrondies et recouvertes d' une végétation luxuriante
Du belvédère, une vue à vous couper le souffle s'offre à vous, avec les sommets pyrénéens, et les ravins vertigineux, dans le creux de la vallée, le village de San Juan
Et, niché au pied de ses parois, se trouve le plus grand joyau de l' art roman aragonais : le monastère de San Juan de la Pena.
A découvrir très bientôt dans le prochain billet.....
A bientôt.....
10 commentaires -
Ciboure
<<<<<<
Les grès de la poterie de Ciboure
Fondée en 1919 par Etienne Vilotte (1881/1957), Louis Benjamin Floutier et Lukas, la manufacture de poterie s'installe dans un ancien chai baleinier sur les rives de la Nivelle. La matière première, du grès blanc, provient essentiellement de carrières de la région.
Dirigée par E. Vilotte, la poterie développe une première production de formes classiques, dans un style néo-grec, découlant du courant art-déco et mises au point par Lukas.
Après le rachat par Rodolphe Fischer en 1945, la production s' oriente vers le style néo-basque. Les techniques évoluent, et le tournage est progressivement abandonné au profit du moulage et les décors et les formes sont typiquement régionales.
Assiette décorative de Le Corrone, représentant le berger et l' etxe( maison en basque)
Pour cette cruche,un couple de danseurs de fandango ( danse traditionnelle )
Basquaise remplissant sa cruche à la fontaine
Ici, un décor sportif représentant un pelotari et sa chistera.
Décor champêtre, pour cette femme en habit traditionnel, filant sa quenouille
Toujours dans des tons ocres, un paysage représentant un pont romain peut-être celui d' Ascain ou de Bidarray
Un très beau vase à large colerette au décor champêtre
Sur ce ferreta ( pot à lait),un bouvier menant son attelage recouvert des " mantes" (couvertures rayées servant à protéger les boeufs du soleil et de ses effets.)
Oubliées pendant quelques années, les créations de la poterie de Ciboure, retrouvent, aujourd' hui un certain engouement auprès des amateurs d' art et des collectionneurs.
Documentation :
Ouvrage " la poterie de Ciboure"
Edition Atlantica( beaux-arts 1998)
22 commentaires -
Le makhila, est l' un des plus beaux fleurons du Pays Basque.
<<<<<
Sous son aspect de bâton de marche, se cache une arme redoutable, constituée d' une pointe en acier cachée sous le pommeau.
Le makhila est entièrement fabriqué à la main, selon des traditions séculaires et conçu dans du bois de néflier sauvage, choisi pour son exceptionnelle solidité.
La scarification se fait au printemps sur pied, la sève en cicatrisant les incisions sculpte le bois. le néflier, poursuit sa croissance et il ne sera coupé qu' au solstice d' hiver. il sera alors redressé à chaud, selon des techniques ancestrales.
Le makhila se compose de plusieurs éléments:
Les virolles faites en divers métaux, ( laiton, argent, maillechort ou même en or) pour les plus prestigieux sont finement ciselées et gravées avec le nom du futur propriétaire, des symboles ou des armoiries.
La poignée peut-être gainée de cuir tressé ou tout en métal
La dragonne est en cuir finement tressé.
le trèfle ( embout du bâton) assure une bonne adhérence au sol, il est surmonté d' une virolle finement ouvragée et portant la signature de l' artisan ainsi que sa date de création.
Après de longs mois d'un travail minutieux, le voilà fin prêt, à offrir.
Son heureux propriétaire, pourra comme le veut la tradition basque, le placer derrière la porte de sa chambre.
De nombreuses personnalités du monde politique ainsi que bon nombre d' artistes, de passage au Pays Basque se sont vu offrir le " Makhila d' honneur"
25 commentaires -
<<<<<<
Promenade sur les pentes du col d' Ibardin.
le chemin bordé de fougères et de forêts de chènes centenaires nous mène au barrage de " Choldocogagna" construit en 1929 à environ 250 mètres d' altitude.
Le lac artificiel de Xoldokogaina, s'étend sur 11 hectares et alimente en eau potable les villages d' Hendaye, Béhobie Biriatou...
Un sentier caillouteux, offre une promenade le long de ses berges à la végétation luxuriante, ajoncs et genêts se mêlent à quelques chènes centenaires qui nous offrent un peu d' ombre bien appréciée lors des grosses châleurs
Ici, le silence domine, parfois entrecoupé par le tintement des cloches de quelques pottoks, nos petits poneys basques qui sillonnent les versants des montagnes
A l'ombre des arbres, cette jolie table en pierre de la Rhune, bien accueillante pour un petit pique-nique improvisé ou une petite pause avant d' entamer les derniers lacets
A deux pas la fontaine dite du " canard", elle nous aurait bien rafraîchi, mais pas un petit filet d' eau ne coule... Serait-t-elle tarie ??
le sommet de la Rhune domine la vallée
Les collines environnantes commencent à revêtir les premières couleurs chaudes de l' automne
Au loin, les premières " ventas" magasin de la frontière, du col d' Ibardin,encore un petit effort pour grimper la dernière colline et nous voici sur le plateau.
Une vue magnifique sur le village d' Urrugne et en fond on peut distinguer, noyé dans la brume le phare de Ciboure et l' horizon qui se confond avec l' océan
le lac d' Urrugne dans son écrin de verdure
24 commentaires