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Le Château de Bellocq
L'imposante forteresse fut édifiée par Gaston VII de Moncade à la fin du XIII ème siècle. Sa construction fut étalée sur plus de 30 ans
Ce château destiné dès son origine à abriter une garnison relativement importante devint ainsi la plus grande enceinte de la Vicomté de Béarn.
Aujourd' hui en ruines, le château médiéval est classé monument de France et est en cours de rénovation.Bien qu' encore très délabrée l' ancienne place forte médiévale demeure toujours aussi impressionnante
Et l'on peut imaginer aisément ce qu'elle put être au temps de sa splendeur. Il y a quelques années,conscientes du patrimoine inestimable que représentait cette vieille forteresse, les autorités responsables se sont mises en devoir d'entamer une réhabilitation de l' édifice
Le débroussaillage a été effectué par " les amis du vieux Bellocq", les " Scouts de France" et les " Parachutistes de Pau" ainsi que beaucoup de bénévoles des alentours.
Une des tours rondes en cours de rénovation.
Dans les douves asséchées du château, les ronces et la végétation sauvage qui envahissaient le bas des murailles ont été enlevées et des ceps de vignes ont été plantés
Le vin qui en est tiré reçoit l' appellation " De Domaine du Château".
En contre-bas, le gave de Pau
L'enceinte du chateau et ses tours sous un ciel moutonneux
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L' église Notre-Dame de Bellocq
L' église de Bellocq est l' une des plus anciennes du Béarn, elle fut édifiée au XIII ème siècle à proximité de l' entrée de la forteresse
Son clocher est un véritable donjon et une tour de guet, qui permettait de surveiller la frontière occidentale face à la Guyenne anglaise
Sur le côté gauche de l' édifice un portail latéral sculpté permet le passage de l' église au cimetière attenant
Quelques détails des sculptures
Le portail principal est enrichi, aussi de sculptures d' époque, réalisées par un artisan local
L' une d'elles représente, le blason des armes du Béarn, sur lequel les deux vaches ont leur marche inversée par rapport au blason traditionnel.
L' autre représente, vraisemblablement un pélerin de Saint-Jacques-de-Compostelle , coiffé d' un béret. Celui-ci attesterait, ainsi l' origine béarnaise de cette coiffe traditionnelle, dont la paternité fut longtemps ( à tort) attribuée aux Basques.
(sculpture visible sur la droite en zoomant)
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"Oldarra"
Oi Kurutxea
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"Bienvenue au pays des sorcières"
Les grottes des sorcières constituent un important ensemble rocheux, situé à moins de 500 mètres du centre du village. Pour accéder à la principale cavité, nous empruntons le chemin dit " de la végétation"
La table d' orientation, nous indique par temps dégagé, les sommets basques et toute la baie
Dans le sous-bois, nous descendons à pic, vers la cavité principale,
creusée par un ruisseau " Infernuko Erreka " Ruisseau de l' enfer, qui la traverse et lui a donné l' aspect d' un vaste tunnel.
Ce chemin étroit était utilisé par les contrebandiers
Le pont de l' enfer
L' entrée dans la grotte principale
José Miguel de Baradiaran, les prospecta, découvrant des témoignages de l' époque préhistorique ( céramiques et pierre à feu qu'il attribua à la période Magdalénienne)
Mais, ces grottes sont surtout réputées pour leurs sorcières. L' histoire date de l' année 1610, qui connut une de ces vagues de sorcellerie qui embrasaient régulièrement le Pays Basque.
L'inquisiteur Don Juan del Valle Alvarado, séjourné à Zugarramurdy et recueillit de nombreuses dénonciations selon lesquelles, près de 300 personnes furent inculpées pour délits de sorcellerie.
L'inquisition accusait ces gens d' avoir le diable pour Dieu, et de célébrer des messes noires avec lui, on les accusait aussi de métamorphoses, de provoquer des tempêtes en mer pour que les bateaux qui entraient ou sortaient de Saint-Jean-de-Luz se perdent en mer.
On les accusait aussi de maléfices contre les champs, les bêtes et contre les gens. Et enfin, entre autres choses elles furent accusées d' être vampires et nacrophages.
Les personnages importants accusés de célébrer les " Akelarres" étaient Gracianna de Barrenetxea et son époux ( Reine et Roi),
Joanes de Etxalar, bourreau qui exécutait les peines, obéissant aux ordres du Diable, Maria Chapia, maitresse dans l' art de la sorcellerie.
Une scène d' Akelarre
A Zugarramurdy, il ne reste plus que la scène des ces réunions
"La cathédrale du diable" et les légendes qui se sont transmises de bouche à oreille
Elles relatent les péripéties que vécurent les habitants du village et les méthodes que l'on employait pour les effrayer.
Une croix faite de branches de frêne et de laurier béni, accrochée à la porte de la maison, les empéchait d' entrer, ou bien, si elle avait réussi à pénétrer dans la maison, il fallait jeter une poignée de sel dans l' âtre et si malgré toutes ces précautions, quelqu'un se trouvait face à face avec une sorcière, il suffisait de se signer et de dire " Puyes " et elle disparaissait aussitôt.
Pont qui emjambe le ruisseau de l' enfer, vers la grotte " Lexe Txikia"
le four à chaux
Légende
les habitants de Zugarramurdy, tentant de faire disparaitre à tout jamais les sorcières, allèrent en procession aux grottes un 15 aôut. Monsieur le Curé, répandit une poignée de moutarde pour que les sorcières disparaissent et ne reviennent pas durant autant d'années qu'il y avait de grains de moutarde..........Et nous devons avouer que depuis bien longtemps, nous n'avons vu aucune sorcière trainer par ici...
Et voilà l' histoire grâce à laquelle
Zugarramurdy est connu partout en tant que
" Village des sorcières"
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" Au temps des fleurs "
Un grand succès
de ' Sandy Shaw'
Interprétée par " Sylvain" de Styl'Music
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C' est l' été
Des fleurs de toutes les couleurs, pour notre plus grand plaisir
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Du si fragile et modeste coquelicot, en passant par le jasmin et le chèvre-feuille au parfum délicat, la jolie capucine et les roses, toutes ces beautés ont embelli mes escapades estivales.
Je vous les offre..
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A la découverte du Moulin de Bassilour.
Le canal d' amenée, serpente à travers la campagne, au milieu des champs de maïs
Façade arrière, côté jardin
"Gujéla"
Un peu plus en amont, un deuxième moulin, en état de marche, mais fermé au public, se mire dans les eaux du canal
La porte d' entrée du moulin avec son linteau sculpté
"1741"
Que de bonnes spécialités..
L' intérieur du moulin,
Appartenant à la famille " Inchauraga " depuis des générations, ce moulin a su conserver toute son authenticité et son savoir-faire dans la plus pure tradition.
Sa façade de pierre et son canal de fuite
Les berges du canal et ses petits jardins
Envie d' un moment de détente, une petite faim ??
Il suffit de traverser........ la route......Une terrasse ombragée nous accueille
Vous pourrez y déguster la cuisine traditionnelle, ses spécialités à la plancha, le tout dans une ambiance chaleureuse et décontractée.
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"Petite fleur"
de Sydney Betchet
Interprétée par " Styl'music"
Balade au coeur de la petite cité moyennageuse de Salies-de-Béarn
Les ruelles étroites et tortueuses, souvent pavées sont ombragées par des maisons de style béarnais du XVI et XVII ème siècle
Souvent à étages et à encorbellements, aux galeries de bois finement ouvragées et aux toits pentus, recouverts de tuiles brunes en forme d' écailles.
La partie la plus ancienne s' est développée, suivant une configuration dite de " l'escargot", au lieu de la source salée, place du " Bayaa "
La fontaine du " sanglier "
Selon la légende, un sanglier poursuivi lors d'une partie de chasse, se réfugia dans un marais bourbeux où il fut blessé par ses poursuivants. Il s' élança sur le coup et alla mourir au loin. On le suivit et on le trouva couvert de cristaux de sel, produit par l'évaporation de l' eau de ce bourbier.
C' est à cette découverte que la cité doit son origine.
Non loin de la place, sur une vieille façade, une sculpture, représentant, Jeanne d' Albret en visite dans la cité
Statue de la Mude devant le musée du sel
De vieux ponts de pierre enjambent le " Saleys " qui serpente à travers la ville, là le pont de la lune et sa cascade.
Sur ses berges, tantôt presque à sec, tantôt torrent impétueux, les maisons à colombages sont bâties sur pilotis, afin de se prémunir contre les éventuelles crues souvent dévastatrices.
L' église Saint-Vincent et son clocher fortifié ( XV ème siècle)
La proximité de l' eau et de ses maisons, lui a valu le surnom de "Venise du Béarn"
Dans le jardin public, le très joli kiosque à musique, ici décoré pour le départ du tour de France.
Les thermes
(Cliquez sur les images pour une meilleure qualité)
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